Festival de débrouille
Pourquoi ce festival ?
DEUX JOURS POUR DÉBOULONNER LE PATRIARCAT
Comment ça ?
La Taloche, c’est une jeune asso qui lance son festival de débrouille en mixité choisie à Paris.
Parce que les bases de la construction, de la mécanique ou du bricolage, sont des secrets bien gardés, généralement transmis de père en fils.
On est un collectif féministe et queer, encore en train de se construire, de tester, de tâtonner — mais déterminé.
On ne prétend pas Le monopole des savoir-faire techniques, c’est le bras armé du patriarcat.
Alors nous, on se retrouve pour déboulonner tout ça. Et reprendre la main.
Avec notre festival, on propose des ateliers allant de la mécanique auto à la plomberie en passant par le travail du bois, la serrurerie, l’électricité, entre autres.
Ces ateliers se déroulent en mixité choisie sans mec cis. Ce sont des ateliers d’initiation : aucune compétence préalable n’est attendue. Juste une tenue confortable et qui ne craint pas trop le cambouis.
La Taloche est un espace sans remarques condescendantes, sans mansplaining et sans pression. Nous sommes là pour nous sentir libres de poser nos questions, d’apprendre à notre rythme, et de prendre confiance en nous.
Toutes les femmes et minorités de genre sont les bienvenu·es : quels que soient ton âge, ton parcours, tes origines, ta religion, ton apparence, ton style. Nous avons à cœur de rassembler un public large, varié, intergénérationnel.
En parallèle des ateliers, La Taloche vous concocte : une tombola, de bons petits plats, une buvette tenue par Le Shakirail, un espace enfants, un cercle de parole, une table-ronde , un stand d’informations tenu par le collectif Butch Travaux Passion, un show d’exception avec le meilleur du stand up parisien, deux DJ sets renversants, un concert enivrant.
Où ça ?
Au Shakirail, le cœur battant du 18ème arrondissement de Paris.
Le Shakirail est un ancien centre de formation appartenant à la SNCF, devenu lieu de culture et de solidarité grâce à l’excellent collectif Curry Vavart qui en assure la gestion et la programmation.
Le Shakirail, c’est notre espace rêvé pour venir bidouiller toute la journée. Avec ses deux bâtiments de 800 et 600 m2, tout est déjà là – des ateliers équipés, une salle de fête, des coins tranquilles, un jardin aménagé, et bien sûr : une équipe hors pair.
Quand ça ?
Samedi 11 octobre de 10h à 20h30 et dimanche 12 octobre 2025 de 10h à 18h en mixité choisie.
Samedi 11 octobre de 19h à 23h30 pour une soirée sur les chapeaux de roue, ouverte à toutes et tous.
C’est quoi une taloche ?
Une taloche, c’est un outil de maçonnerie. On s’en sert pour étaler ou lisser l’enduit.
Au sens figuré, une taloche c’est aussi une gifle…
On vous a dit qu’on était là pour déboulonner le patriarcat ?
Vous avez dit mixité choisie ?
La journée, le festival se déroule en mixité choisie sans mec cis. Nous nous retrouvons entre femmes et minorités de genre. Le samedi soir, on fait la fête, tout le monde est bienvenu·e, y compris les hommes cis tant qu’ils adhèrent à nos valeurs.
La non mixité ou mixité choisie soulève régulièrement des débats houleux. Elle est parfois vue comme une pratique discriminatoire, communautariste, excluante, voire discriminante. Voici donc quelques éléments pour mieux comprendre notre démarche.
La non mixité comme la mixité choisie désignent le fait de créer des espaces réservés aux personnes appartenant à un groupe social considéré comme opprimé ou discriminé, en excluant la participation de personnes appartenant à d’autres groupes considérés comme potentiellement discriminants ou oppressifs.
Cet outil a toujours été utilisé dans les luttes sociales, qu’elles soient féministes ou antiracistes.
Donc c’est pas une discrimination anti-mecs ?
Voilà. Cette discrimination anti-mecs n’existe pas. La misandrie oui, mais c’est une autre affaire.
Si vous êtes syndiqué·e, il ne vous viendrait probablement pas à l’esprit de vous réunir en présence de vos patrons avant le temps de la négociation ? Vous offusquez-vous de ne pas être convié·e aux réunions des alcooliques anonymes si vous n’êtes pas concerné·e par cette addiction ? Vous avez peut-être connu l’âge d’or des réunions tupperware ? En tant qu’homme, avez-vous été chagriné de passer à côté de ces réunions au sommet ? Enfin, si vous fréquentez les garages automobiles, les entreprises du bâtiment, ou encore certains comités de direction des grandes entreprises, vous aurez peut-être remarqué que la non mixité se pratique déjà souvent entre hommes, de façon tacite, et que dans ces conditions, elle est généralement acceptée ?
Les espaces offerts par la non mixité (entre femmes) ou mixité choisie (entre femmes et minorités de genre) sont des soupapes de décompression, des moments essentiels pour se ressourcer et se mettre en action. Se retrouver entre femmes et minorités de genre, c’est pour nous le meilleur moyen pour apprendre et tâtonner librement – pour apprendre à visser, souder, démonter, tailler, bidouiller, sans jugement, sans présomption d’incompétence, sans patriarcat dans les pattes.
Du coup je peux venir ou pas ?
Pendant le festival, nous pratiquons la mixité choisie sans mec cis : nous serons entre femmes et minorités de genre (personnes trans, non-binaires, intersexes, etc.) pendant la journée.
Le samedi soir, on fait la fête, tout le monde est bienvenu·e, y compris les hommes cis tant qu’ils adhèrent à nos valeurs.
Ok mais ça va me coûter combien cette affaire ?
L’entrée du festival est à prix libre ! Sens-toi vraiment libre de venir.
Pour les ateliers:
Tarif conseillé: 10 euros
Tarif soutien: 20 euros
Tarif solidaire: prix libre
Ça te va comme ça ?